Rien n’arrête la tendance foil dans le monde du surf. En quelques années seulement, elle a fait ses preuves dans le surf, le kitesurf, le wakesurf, la planche à voile, le SUP, le SUP et même le canoë et le kayak. C’est ainsi que naissent de nouvelles pratiques. Est-ce que « voler sur l’eau » est sur vos 100 expériences à faire au moins une fois dans votre liste de vie ? Non ? Il faut ajouter ! Parce que quand il s’agit de sensations fortes, la planche foil est idéale. Les prérequis pour débuter sont une bonne expérience, de l’agilité et surtout un matériel parfaitement adapté à votre niveau. Mais sur quels critères se baser lors de l’achat en ligne ?
Mais qu’en est-il de la planche avec foil ?
Les racines des hydrofoils, également appelés « hydrofoils » dérivent de l’aéronautique, où la forme a été développée pour améliorer la portance des ailes d’avions. Le foil, constitué d’un mât mesurant entre 75 cm et 105 cm, peut se déplacer même par vent faible. Il se compose également d’un stabilisateur. Ces ailerons arrière vous permettent de garder le contrôle et nécessitent des ajustements pour être faciles à cabrer (c’est-à-dire à cabrer sur la planche). Pour en savoir davantage, veuillez cliquer sur ce lien.
Planche à foils : mode de fonctionnement
Pour comprendre la mécanique du foil dans l’eau…, regardez l’air. En effet, les foils utilisent les mêmes principes physiques que les ailes d’avion. Une aile se compose d’un mât monté verticalement sous les côtés, d’un avant et d’un petit arrière qui servent de fuselage. Ainsi, les ailes se déplacent parallèlement à la planche et dans le sens de la glisse. Les ensembles sont généralement en carbone ou en aluminium. Pour les activités en eau salée, privilégiez le carbone pour protéger votre matériel de l’oxydation. Quand on est sur une planche de foil, il faut soit surmonter l’excitation du surf ou de la sève, soit l’accélérer avec de la traction. L’énergie fournie par les vagues fait glisser les molécules d’eau sous et sur les ailes. Parce que la partie supérieure de l’aile est courbée, les molécules doivent parcourir une plus grande distance qu’une molécule passant sous l’aile, où une partie de l’aile est plate. Par conséquent, la vitesse augmente et une différence de pression se produit. Une région maigre est créée au-dessus de l’aile et une région de surpression est créée en dessous.
Les critères à prendre en considération pour un bon fonctionnement
Les facteurs de conception qui déterminent essentiellement la vitesse de décollage sont la taille de l’aile et la traînée de l’aile. Un autre critère important est la stabilité longuette, qui résulte la position du surfeur de la position des ailes et des stabilisateurs, de la surface de l’aile et enfin de la longueur du fuselage.
Sélectionnez aussi une traînée minimale et une zone d’aile plus petite pour l’élément de conception afin de bénéficier d’une vitesse maximale. Dans ce cas, vous gagnez à pleine vitesse, mais perdez de la vitesse au décollage. Autrement dit, notre vitesse de décollage est retardée. Plus l’aile est grande, plus elle peut couvrir à grande vitesse.
Pour la longueur du fuselage, sachez qu’elle est liée à la notion d’équilibre. Déplacer le stabilisateur vers l’arrière de l’aile avant assure la stabilité. Il fournit également une feuille plus solide. En pratique on génère de la poussée par l’arrière, donc il faut appuyer plus et évidemment il y a un foil qui peut saturer à grande vitesse.
Et les winglets sont des « oreilles » dressées jusqu’au bout des ailes. En effet, des tourbillons peuvent se former en bout d’aile et provoquer des perturbations tourbillonnaires. Elles sont causées par la surpression et la dépression au bout de l’aile. L’ajout de ces ailes réduit ces tourbillons.
La planche à foil, une nouvelle expérience de glisse
Au niveau de la pratique, le surf foil apporte des changements notables au niveau des sens. La planche avec foil n’est plus en contact direct avec le plan d’eau, et le jeu d’appui et d’équilibre complet commence lorsque le surfeur est à quelques centimètres au-dessus de l’eau. Pour enfin vous convaincre de vous lancer ou au moins d’essayer, le surfeur français Jeremy Flores évoque des « sensations folles » sur sa pratique du surf foil. En plus d’ouvrir un nouveau sens de glisse et de vitesse, le foil peut également maintenir la vitesse après la fin de la vague, en particulier lorsqu’il est intégré aux planches de surf. Ce que le praticien doit faire, c’est « pomper ». Cela signifie utiliser le support avant et arrière tout en poussant le pied pour maintenir le phénomène de levage. Bien sûr, c’est la partie la plus technique. Afin d’être le plus efficace possible en « pompage », il faut combiner deux types de mouvements. Tout d’abord, l’alternance d’effort et de pression des jambes sur la planche. À cela, il faut ajouter l’angle de la planche et de l’aile qui va dans l’eau et avant/arrière pour créer de la propulsion. Vous pouvez accélérer avec un déséquilibre vers l’avant.